L’extrême droite se fonde sur un imaginaire de décadence et de restauration inspiré par la nostalgie d’un âge d’or. Elle perçoit le monde moderne comme un effondrement moral, un chaos issu de la perte des repères, des traditions et de la hiérarchie naturelle. Le changement est souvent perçu comme une menace.
A l’opposé, la vision de Nouvelle Acropole est dynamique : l’humanité avance par cycles, par crises et renaissances, vers un but spirituel commun. Le changement est dans l’impermanence qui permet l’évolution de la conscience.
Pour l’extrême droite, restaurer ce qui fut perdu, purifier la société de ce qui la corrompt, il faut revenir en arrière, retrouver l’ordre, l’enracinement et la verticalité d’un monde stable et hiérarchisé.
Pour Nouvelle Acropole, le nécessaire enracinement dans le passé n’est pas un refuge, mais une source d’inspiration et un enseignement. La fidélité à une lignée philosophique consiste à rendre vivant son esprit, et pas à figer ses formes.
Pour l’extrême droite, l’histoire est une décadence : il faut revenir à la pureté originelle et le futur se résume à la restauration de l’ordre ancien, tandis que pour Nouvelle Acropole, l’histoire est un processus d’évolution cyclique vers une conscience plus haute, construite par l’effort personnel, à laquelle on parvient par la sagesse, la discipline intérieure, et l’amour du progrès intérieur.
L’extrême droite parle de terre, de racine, de nation, d’ordre, d’autorité, de tradition, de pureté. Son imaginaire est celui de la citadelle assiégée, du rempart, du héros viril qui défend la patrie menacée. L’idéal est de préserver ce qui est nôtre, défendre les siens, restaurer la verticalité perdue.
Nouvelle Acropole parle de vertu, d’âme, de fraternité universelle, d’évolution, de lumière intérieure, unité. Son imaginaire est celui de l’ascension, du feu intérieur, de l’homme qui se dépasse pour servir l’humanité et construire un futur meilleur en construisant la cité haute, l’Acropole.
Pour l’extrême droite, l’homme appartient d’abord à un peuple, une culture, une lignée. Sa valeur découle de son appartenance et de sa fidélité à l’ordre naturel et traditionnel. La croyance qu’il existe une essence nationale, raciale ou culturelle qu’il faut préserver, engendre la peur du mélange.
Pour Nouvelle Acropole, l’idéal est de transcender les appartenances pour manifester le meilleur en chacun. L’homme est avant tout un être spirituel universel, appartenant certes à un peuple ou une époque, mais qui, avant tout, participe de l’unité de la Vie. Pour Nouvelle Acropole, la valeur de l’homme vient d’abord de sa conscience et de ce que les Anciens appelaient la vertu, c’est-à-dire sa hauteur morale et spirituelle. S’il y a une essence, elle ne peut-être qu’intérieure en chacun, non ethnique ou politique, ce qui rend possible la fraternité universelle.
En résumé : pour l’Extrême droite le monde est hiérarchisé par nature, par peuple, : certaines cultures ou traditions sont supérieures, et sa finalité est de préserver l’identité et la cohésion d’un groupe choisi tandis que pour Nouvelle Acropole, le monde est un tout vivant : la hiérarchie des êtres vivants est intérieure, fondée sur la conscience et il s’agit de favoriser l’unité spirituelle de l’humanité dans toute sa diversité.
Conférences interactives, stages, ateliers pratiques, projections et expositions sur une grande variété de sujets offrent des espaces d’échanges de différents points de vue pour faciliter le « mieux vivre ensemble».
Notre programme international autour de la musique a pour but de promouvoir la musique de tous styles comme un langage universel, à travers : concerts, concours d’ensembles instrumentaux pour des élèves de collèges, concours de chœurs de jeunes et d’enfants…
Activités proposées :
Stages résidentiels (philosophie, pratiques de santé et de bien être, développement de soi, diététique, art,…. )
Chantiers de restauration et d’embellissement
Projets écologiques (espaces aquatiques et biodiversité (mare, lagunage…), protection des variétés anciennes, formation au jardin biologique et permaculture…)
Cité artisanale (formation et revalorisation des métiers anciens : forge, vitrail,...)